Mises à jour de octobre, 2018 Activer/désactiver les fils de commentaires | Raccourcis clavier

  • admin3600 9 h 55 min le 15 October 2018 Permaliens  

    Colloque de Boston sur l’EI 

    Mardi dernier, j’ai suivi un meeting très intéressant à Boston où mes collègues et moi avons notamment débattu de l’EI, et en particulier bien sûr des dernières attaques qui ont éclaté à gauche et à droite sur plusieurs continents. Rapidement, je me suis aperçu que mes collègues croyaient que le pire est encore à venir. Ce qui n’a pas manqué de m’étonner. Parce que d’après moi, le pire est déjà arrivé et cela va désormais se calmer tout doucement. Les dernières tentatives d’attentats ont en effet été le fait de parfaits amateurs. La menace n’émane à l’évidence plus de groupes endurcis au combat, susceptibles de goupiller des attentats aussi terribles que ceux de l’année dernière. Non, à présent, nous avons plutôt affaire à des personnes qui se sont converties sur le web depuis leur chambre et n’ont pas la moindre expérience guerrière. Il s’agit la plupart du temps de jeunes un peu perdus qui souhaitent remédier à leurs malheurs de manière violente. Alors certes, il est évident que cela représente une menace sérieuse qu’il faut prendre en considération. Et il est aussi évident qu’avec l’intégration de ces aspirants, le nombre d’attaquants est bien plus grand. En somme, le terrorisme se démocratise : il n’est plus obligatoire de partir au Moyen-Orient et de s’y former pour perpétrer un attentat : n’importe qui peut se lancer en indépendant et être réconnu post-mortem par l’EI. Cependant, leur manque d’expérience dans le domaine fait qu’ils feront selon toute vraisemblance moins de victimes s’ils parviennent à leurs fins (quand ils y parviennent, ce qui n’est pas encore le cas à ce jour). Mais cela veut avant toute chose dire que Daesh régresse indubitablement, au point de devoir faire appel à des non vétérans. Il faut dire qu’en un an, il a perdu beaucoup de villes, d’argent et de soldats. : l’EI ne disparaîtra sans doute pas avant quelques années, mais selon moi, son règne est terminé.
    Au passage, j’ai trouvé ce meeting à Boston particulièrement agréable. Vous pouvez jeter un oeil au site de l’agence qui l’a proposé, si vous voulez voir ce qu’elle propose. J’ai beaucoup apprécié sa rigueur. Retrouvez plus de renseignements sur l’organisateur de séminaire entreprise à Boston.

     
  • admin3600 15 h 28 min le 11 October 2018 Permaliens  

    Quelques données concernant les personnes en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) 

    Fin 2016, il y avait 577.708 personnes âgées en hébergement permanent en France, et les agences régionales de santé (ARS) ont prévu d’installer 12.320 places d’hébergement permanent supplémentaires dans la période 2017-2021. Les trois quarts des personnes résidentes interrogées auraient souhaité ne pas vivre la fin de leur existence en EHPAD Selon la DREES, trois quarts des résidents en EHPAD et en maisons de retraite sont des femmes. L’âge moyen des résidents est de 85 ans (en progression de 10 mois par rapport à 2007). L’âge d’entrée en institution est de plus en plus tardif (en moyenne de 84 ans et 5 mois). La durée moyenne de séjour est de 2 ans et demi. Les résidents cumulent en moyenne 7,9 pathologies. Neuf sur dix souffrent d’affections neuropsychiatriques organiques ou fonctionnelles souvent réactionnelles à leur condition de vie. En institution, 86% des personnes âgées de 75 ans ou plus sont dépendantes, contre 13% des personnes du même âge vivant à domicile. 68% souffrent troubles cognitifs plus ou moins invasifs pour leur entourage immédiat. Le tarif médian (hébergement + ticket modérateur dépendance), calculé par la CNSA, de 1.949 € par mois, représente l’équivalent de 114% du revenu mensuel moyen d’un retraité, avant aides sociales. Au moins un résident en EHPAD sur cinq a été adressé au service d’accueil des « urgences » d’un hôpital en 2011. Les résidents hospitalisés sans programmation préalable sont deux fois plus nombreux que ceux pour lesquels l’hospitalisation a été prévue. Chaque année 90 000 résidents en EHPAD décèdent, dont 40% suite à une décision « de fin de vie » (limitation ou arrêt de traitement). 25% des décès ont lieu à l’hôpital.

     
c
créer un nouvel article
j
message/commentaire suivant
k
message/commentaire précédent
r
Réponse
e
Modifier
o
afficher/masquer les commentaires
t
remonter
l
connexion
h
afficher/masquer l'aide
shift + esc
Annuler