Mises à jour de octobre, 2018 Activer/désactiver les fils de commentaires | Raccourcis clavier

  • admin3600 15 h 28 min le 11 October 2018 Permaliens  

    Quelques données concernant les personnes en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) 

    Fin 2016, il y avait 577.708 personnes âgées en hébergement permanent en France, et les agences régionales de santé (ARS) ont prévu d’installer 12.320 places d’hébergement permanent supplémentaires dans la période 2017-2021. Les trois quarts des personnes résidentes interrogées auraient souhaité ne pas vivre la fin de leur existence en EHPAD Selon la DREES, trois quarts des résidents en EHPAD et en maisons de retraite sont des femmes. L’âge moyen des résidents est de 85 ans (en progression de 10 mois par rapport à 2007). L’âge d’entrée en institution est de plus en plus tardif (en moyenne de 84 ans et 5 mois). La durée moyenne de séjour est de 2 ans et demi. Les résidents cumulent en moyenne 7,9 pathologies. Neuf sur dix souffrent d’affections neuropsychiatriques organiques ou fonctionnelles souvent réactionnelles à leur condition de vie. En institution, 86% des personnes âgées de 75 ans ou plus sont dépendantes, contre 13% des personnes du même âge vivant à domicile. 68% souffrent troubles cognitifs plus ou moins invasifs pour leur entourage immédiat. Le tarif médian (hébergement + ticket modérateur dépendance), calculé par la CNSA, de 1.949 € par mois, représente l’équivalent de 114% du revenu mensuel moyen d’un retraité, avant aides sociales. Au moins un résident en EHPAD sur cinq a été adressé au service d’accueil des « urgences » d’un hôpital en 2011. Les résidents hospitalisés sans programmation préalable sont deux fois plus nombreux que ceux pour lesquels l’hospitalisation a été prévue. Chaque année 90 000 résidents en EHPAD décèdent, dont 40% suite à une décision « de fin de vie » (limitation ou arrêt de traitement). 25% des décès ont lieu à l’hôpital.

     
  • admin3600 10 h 47 min le 19 July 2018 Permaliens  

    Les patrimoines naturels ouverts au tourisme 

    La mise en tourisme des patrimoines, et notamment des patrimoines naturels, met au jour des enjeux politiques et économiques autour de lieux convoités et des sites naturels remarquables. Dans cette optique se pose de façon conjointe à l’innovation technologique ou touristique de gestion des flux et de leurs retombées économiques, sociales, environnementales, le problème de la gouvernance et notamment de l’anticipation dans des contextes variés de prise de décision par les décideurs. En période de transition touristique1 , la gestion des sites naturels bénéficiant d’une grande renommée cherche à combiner la protection et la valorisation, essentielle à l’économie touristique, dans un contexte souvent contraint (pressions locales pour urbaniser ou équiper le site, contestation de la protection de la part de certains acteurs, recul de l’agriculture et progression spontanée de la végétation modifiant substantiellement l’aspect des lieux, etc.). La recherche d’une meilleure articulation entre la gestion des flux, leurs retombées et la nécessaire ouverture aux publics s’installe progressivement partout. La « restauration de l’esprit des lieux » doit également permettre d’améliorer les conditions d’ouverture au public et la qualité de la visite. Quelle est l’efficacité, en la matière, des mesures mises en œuvre ? Quel est l’impact des actions visant à réduire l’accessibilité au site non seulement sur le plan économique, mais aussi social, politique et environnemental ? Comment apprécier ces impacts en termes tant quantitatifs que qualitatifs ? Autant de questions qu’il est urgent de se poser.

     
  • admin3600 15 h 25 min le 8 March 2018 Permaliens  

    Un internet fermé du fait de ses terminaux 

    Depuis novembre 2015, le règlement européen 2015/2120 garantit le droit des citoyens à un accès internet ouvert, c’est-à-dire de pouvoir accéder librement à tout contenu présent sur internet et, en retour, de pouvoir diffuser sur internet tout le contenu qu’il souhaite. En octobre 2016, à la suite de l’adoption de ce règlement, la loi pour une République numérique a inscrit dans le cadre juridique national le principe de neutralité d’internet et confié à l’Arcep un pouvoir d’enquête et de sanction afin d’en assurer le respect. Si la majorité des dispositions du règlement sur l’internet ouvert concernent les obligations des fournisseurs d’accès à internet, pour l’Arcep, la chaîne d’accès à internet ne s’arrête pas aux réseaux d’accès : d’autres intermédiaires ont le pouvoir de limiter la capacité des utilisateurs à accéder à certains contenus et services sur internet. C’est le cas des terminaux (smartphones, tablettes, ordinateurs, etc.), contrôlés par un nombre réduit d’acteurs économiques, ainsi que de leurs systèmes d’exploitation et magasins d’applications. Autrement dit, la liberté de choix de l’utilisateur vis-à-vis des contenus, services et applications sur internet n’est aujourd’hui garantie qu’au niveau du réseau et non du terminal. L’internet ouvert ne constitue un droit que sur un maillon de l’expérience utilisateur. Cette approche partielle de la neutralité du net est pointée de longue date par l’Autorité. Dans ses premiers travaux de réflexion sur la neutralité d’internet, notamment dans son rapport publié en 2010, l’Arcep suggérait déjà un renforcement de la surveillance de la neutralité au niveau des terminaux et de leur couche logicielle. Les développements législatifs qui ont suivi cette période d’observation, au niveau national puis au niveau européen, ont abouti à un cadre légal centré sur la neutralité au niveau des réseaux. Aujourd’hui, le cadre légal de la neutralité au niveau des réseaux étant posé grâce au règlement européen sur l’internet ouvert, l’Arcep appelle à se pencher sérieusement sur la question de l’influence des terminaux sur l’ouverture d’internet. Le règlement établit en son article 3, paragraphe 1, une liberté de choix du terminal d’accès par l’utilisateur, suggérant ainsi qu’en dissociant le terminal de l’offre d’accès et du FAI, la concurrence sur le marché des terminaux permet d’écarter l’équipement terminal de la tentation de la limitation des usages. Les constats tirés des travaux de l’Arcep sur l’influence des terminaux permettent d’établir que cette possibilité de choisir son terminal n’a pas suffi à éviter toute forme de limitation dans l’accès aux contenus pour l’utilisateur final.

     
  • admin3600 8 h 41 min le 15 November 2017 Permaliens  

    Des actions de détection des situations anormales de portée réduite et non coordonnées 

    S’agissant des versements de prestations à des résidents à l’étranger, si l’assurance vieillesse du régime général a identifié les principales zones de risques de fraude et tente de les pallier par des actions spécifiques, la lutte contre la fraude est moins avancée pour la MSA et demeure largement embryonnaire pour les régimes de retraite complémentaire et le RSI. Seule la branche vieillesse du régime général effectue un suivi statistique des pensions versées aux retraités les plus âgés résidant dans un pays étranger, à partir d’une enquête biennale. Cependant, la méthodologie retenue pour apprécier les atypies reste perfectible, puisque la série statistique consiste en une comparaison de la distribution par tranches d’âge des retraités du régime général résidant dans un pays avec celle de l’ensemble des retraités résidant en métropole, sans tenir compte de l’incidence des vagues migratoires. En outre, la CNAVTS ne rapproche pas les données par âge des titulaires des prestations du régime général avec les données démographiques des pays de destination de ces dernières. Selon la CNAVTS, 31,2 % des 429 924 titulaires d’une prestation du régime général résidant en Algérie au 1er juillet 2015, soit 133 276 personnes, avaient 80 ans et plus. Selon l’office national des statistiques de l’Algérie (ONS), 511 000 personnes résidant dans ce pays étaient âgées de 80 ans et plus à la même date. Les titulaires de prestations du régime général âgés de 80 ans et plus dont le maintien en vie est corroboré par un certificat d’existence représenteraient ainsi un peu plus du quart de la population entière de cette même tranche d’âge. Si cette proportion élevée peut refléter dans une certaine mesure l’importance des flux migratoires passés, elle pourrait aussi recouvrir des anomalies dans les délais de déclaration des décès de certains bénéficiaires. Afin d’améliorer le suivi statistique des titulaires de prestations résidant à l’étranger, la CNAVTS devrait comparer les taux de réduction d’âge en âge de la population des titulaires les plus âgés de prestations du régime général résidant dans le pays étranger considéré avec ceux propres à la pyramide des âges de ce dernier. En tout état de cause, elle ne tire pas à l’heure actuelle de conséquences du suivi statistique auquel elle procède. En particulier, elle n’a pas mis en place de requête ayant pour objet de cibler des contrôles sur pièces a posteriori sur les assurés et ayants droit d’un âge avancé, notamment ceux dont l’historique du dossier pourrait faire apparaître des facteurs particuliers de risque de falsification de la preuve de l’existence (reprise de paiement permise par la réception tardive d’un certificat d’existence, changement d’adresse ou de coordonnées bancaires…). Les quelques initiatives de lutte contre les fraudes – principalement du régime général – ne sont pas harmonisées et leurs résultats sont à ce stade non ou insuffisamment partagés avec les autres régimes. Concomitamment à l’enquête de la Cour, la CNAVTS et l’AGIRCARRCO ont conclu en janvier 2017 une convention prévoyant un partage d’informations concernant les contrôles de résidence et les comptes de collectage.

     
  • admin3600 15 h 54 min le 16 June 2017 Permaliens  

    Le marketing des articles 

    Chaque spécialiste du marketing voudrait exceller dans le domaine du marketing d’article. Pourquoi? La raison en est très simple; Dominer ce domaine peut vous donner une assurance que vous allez vous développer ebusiness et votre base de clients sans bombardements d’un seul centime pour votre coût publicitaire.  Voici comment vous pouvez exceller avec la commercialisation de l’article:  1. Titres. Afin d’exceller dans le marketing d’article, vous devez comprendre les rôles qui sont joués par vos titres. Ce sont vos seuls outils pour obtenir des utilisateurs en ligne pour ouvrir et lire votre contenu afin que vous ne pouvez pas se permettre de les prendre pour acquis. Vous devez vous assurer qu’ils sont bien écrit, axé sur les bénéfices et attirant l’attention. Ils doivent également être très descriptif, riche en mots-clés, et direct au point. Faire usage de mots puissants qui peuvent évoquer l’action et ces termes simples qui peuvent toucher les émotions humaines. Rappelez-vous, si vous pouvez rendre les utilisateurs en ligne heureux, excités ou effrayés sur cette partie, vous pouvez être assuré qu’ils vont ouvrir vos articles dans un battement de coeur.  2. Résumé de l’article. Comme son nom l’indique, cet élément offre à vos lecteurs l’essentiel de votre contenu. Ne pas renverser dans les haricots sur cette partie encore, au lieu d’inclure un crochet ou un appât puissant qui peut garder vos lecteurs deviner ou intrigué. Un bon exemple d’un article résumé est «Saviez-vous que perdre du poids est beaucoup plus facile si vous n’utilisez pas de pilules amaigrissantes? Lisez la suite et découvrez comment.  »  3. Premier paragraphe. Utiliser la technique de la pyramide inversée est la meilleure façon d’accrocher vos lecteurs sur votre contenu. Vous devez le faire afin que vous puissiez obtenir ces personnes à lire vos articles jusqu’à ce qu’ils atteignent votre boîte de ressource. Assurez-vous de déverser les détails les plus juteux de votre contenu sur les premières phrases de vos articles. Rappelez-vous, vos lecteurs évalueront la qualité de votre contenu sur votre premier paragraphe. S’ils ne voient rien de précieux, ils fermeront vos articles immédiatement.  4. Article de l’organisme. Vos paragraphes suivants doivent appuyer les informations que vous avez partagées sur la première partie de votre article afin que vous puissiez le rendre plus facile pour vos lecteurs de comprendre votre sujet principal. Assurez-vous que vos articles sont bien écrit, informatif, riches en contenu, très organisé et scannable.  5. Boîte de ressources. Bien que vous êtes autorisé à insérer des liens sur votre boîte de ressources, ne pas faire sonner comme un long discours de vente. Laissez vos lecteurs connaître les raisons pour lesquelles ils devraient vérifier sur votre site Web et de les offrir avec des incitations qu’ils ne seront pas en mesure de résister.

     
  • admin3600 11 h 11 min le 17 February 2017 Permaliens
    Étiquettes : connection, jouet   

    Certains jouets connectés sont des espions 

    À quelques semaines de Noël, les associations de défense de consommateurs européennes et américaines s’inquiètent des jouets connectés, soupçonnés de pouvoir se transformer en « espions ». Certains jouets connectés sont susceptibles de se transformer en « espions », préviennent plusieurs associations de défense de consommateurs européennes et américaines, qui ont décidé de porter l’affaire devant les autorités compétentes. En France, c’est l’association de consommateurs UFC-Que choisir qui a saisi la Commission nationale de l’informatique et des libertés et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Selon une étude de l’organisme indépendant de protection des consommateurs norvégiens (Forbrukkerradet), les jouets connectés « Mon ami Cayla » et « i-Que » ne garantissent pas le respect de la vie privée et la sécurité des données personnelles des enfants. Ces deux jouets, fabriqués par l’entreprise Genesis Toys, basée à Hong Kong, disposent d’un microphone intégré, qui se connecte par Bluetooth à une application mobile, préalablement téléchargée par l’utilisateur sur son téléphone ou sa tablette. L’étude norvégienne montre que toute personne située dans un rayon de 20 à 80 m du jouet peut prendre le contrôle de la poupée et entendre les discussions des enfants. La connexion peut même se faire à travers une fenêtre ou un mur en béton. « Si vous êtes à proximité de la poupée et qu’elle est allumée, il est facile pour un inconnu par exemple de se connecter et de parler au travers de la poupée et d’écouter ce que les gens disent via cette connexion », explique Finn Myrstad, responsable de la section Services numériques au Conseil norvégien des consommateurs. La faute au Bluetooth, qui ne demande aucun code d’accès pour se connecter au jouet. « C’est un problème de sécurité qui a été signalé au fabricant il y a presque deux ans », regrette Finn Myrstad. Mais depuis rien n’a été fait. Le rapport norvégien fait pourtant une recommandation simple au fabricant, une légère modification : exiger un accès « physique » pour la connexion, comme presser un bouton pour valider le jumelage entre appareils. Autre point sensible : les secrets des enfants sont partagés. « Tout ce que l’enfant raconte à sa poupée est transmis à l’entreprise, basée aux États-Unis, Nuance Communications, spécialisée dans la technologie de reconnaissance vocale », déplore l’Association européenne de défense des consommateurs (BEUC), dans un communiqué publié mardi 6 décembre à Bruxelles. Selon Justine Massera, juriste chez UFC-Que choisir, ces données téléchargées de façon cryptées peuvent être utilisées à des fins commerciales pour, par exemple, cibler au mieux les envies des enfants. Or, « la protection des données personnelles des utilisateurs français est prévue par la loi Informatique et Libertés, mais semble avoir été oubliée par les sociétés fabricantes », précise-t-elle. UFC-que choisir demande donc aux parents de rester vigilants et de n’utiliser l’objet connecté qu’en leur présence, ou à défaut de l’éteindre. L’association précise néanmoins que ces jouets ne sont pas un cas isolé et qu’ils « reflètent un problème général de sécurité et de données personnelles des jouets connectés ».

     
  • admin3600 15 h 47 min le 25 November 2016 Permaliens
    Étiquettes : , influence   

    Facebook est l’arme fatale 

    Pourquoi une entreprise qui “faisait entendre des voix en Iran et en Égypte en fait taire d’autres ici??” L’éditorialiste conservateur américain Glenn Beck posait récemment cette question dans un billet (publié sur Facebook, bien sûr). Le 18?mai, en compagnie d’autres conservateurs, il a rencontré Mark Zuckerberg, le patron du réseau social le plus populaire du monde, pour discuter des accusations selon lesquelles Facebook aurait bloqué l’affichage de sujets conservateurs sur sa plateforme. M.?Zuckerberg nie la partialité. Le sénateur républicain John Thune a demandé à Facebook de fournir plus d’informations sur le classement des sujets et des messages pour la journée du 24?mai. Cette inquiétude sur un parti pris libéral de Facebook reflète la vieille méfiance entre les conservateurs et la Silicon Valley, plutôt démocrate. Elle est exagérée. La censure présumée concerne une fonctionnalité de la version de Facebook pour ordinateur appelée “Sujets tendances”, mis en forme et sélectionnés par des employés. Elle ne s’applique pas au flux personnalisé central, sur lequel les utilisateurs passent la plupart de leur temps et où le contenu est choisi par des algorithmes. La priorité du réseau social est d’amener les gens à passer le plus de temps possible sur Facebook, ce qui signifie leur montrer le contenu le plus pertinent pour eux. Plus les gens passent de temps sur le réseau, plus Facebook vend d’annonces. Il n’a aucun intérêt à s’aliéner ses utilisateurs américains conservateurs. “Cette inquiétude sur un parti pris libéral de Facebook reflète la vieille méfiance entre les conservateurs et la Silicon Valley, plutôt démocrate. Elle est exagérée” Pourtant, ce tollé met en évidence un fait incontestable?: Facebook est un mastodonte dont l’influence politique ne cesse de croître. Le réseau social compte 1,6?milliard d’utilisateurs mensuels, dont 200?millions en Amérique. Les Américains passent en moyenne 30?% de leur temps d’Internet mobile sur les applications Facebook, dont Instagram et WhatsApp. Environ 90?% des utilisateurs américains adultes de Facebook y passent l’équivalent de deux journées de travail par mois. Facebook n’est plus seulement un lieu de socialisation virtuelle, mais une entreprise de médias qui peut façonner l’opinion publique. Facebook peut modifier l’humeur et le comportement politique des gens. En 2014, une étude a montré que voir des choses joyeuses ou déprimantes sur Facebook pouvait influencer l’humeur des utilisateurs. Une autre étude, publiée dans la revue ‘Nature’ en 2012, a déterminé que près de 340?000 personnes sont probablement allées voter lors des élections législatives de 2010 à cause d’un message vu sur Facebook, et qu’elles étaient encore plus susceptibles de le faire si l’appel à agir avait été partagé par un ami. Cette semaine, votre auteur a passé plus de temps que d’habitude sur Facebook, à faire des recherches et à procrastiner, et il a reçu une annonce ciblée pour s’inscrire aux primaires du mois prochain en Californie. Des appels à voter ou faire un don après une catastrophe naturelle ne sont pas rares. M.?Zuckerberg, qui a 32 ans, est idéaliste et parle souvent de rapprocher les gens, d’améliorer l’éducation et de faire évoluer les politiques d’immigration. Dans des allocutions publiques le mois dernier, il a critiqué “les voix timorées qui bâtissent des murs et écartent les personnes qu’elles considèrent différentes”. M.?Zuckerberg a droit à ses opinions, mais ses opinions politiques ont peu de chances d’influencer les informations offertes aux utilisateurs. Comme Google, qui utilise un algorithme pour classer ses résultats, Facebook a affiné les siens pour générer un flux RSS personnalisé en fonction de ce que le réseau sait sur chaque utilisateur, dans le but de les garder intéressés le plus longtemps possible. Si l’on considère que la réglementation américaine stipule que les chaînes de télévision ne peuvent pas faire de différence entre les annonceurs (et doivent offrir le taux le plus bas à tous les candidats qui diffusent des spots publicitaires), aucune règle semblable ne s’applique à Facebook ou à ses pairs. L’opacité de Facebook quant à la manière dont il classe les contenus et leur affichage continuera à faire enrager ceux qui soupçonnent des coups bas. Les politiques peuvent faire pression sur Facebook pour en savoir plus sur la façon dont ses algorithmes fonctionnent, mais l’entreprise n’est pas obligée de leur répondre. Les utilisateurs devront croire – comme ils le font avec Google – que le business model de l’entreprise limite les risques de parti pris. Être impartial est très rentable, et Facebook a tout à gagner en vendant de la publicité à tout le monde. Selon Borrell Associates, qui suit les dépenses de marketing, cette année, les candidats aux élections (y compris les élections locales et celles des États, sans mentionner la présidentielle) vont dépenser plus d’un milliard de dollars en publicité en ligne, 50 fois plus qu’en 2008. Facebook, comme Google, espèrent se tailler la part du lion.

     
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