Mises à jour de juillet, 2019 Activer/désactiver les fils de commentaires | Raccourcis clavier

  • admin3600 14 h 39 min le 22 July 2019 Permaliens  

    C’est parti pour l’affaire Fillon 

    Elle respecte en fait strictement le principe d’exercice du droit au respect de l’immunité parlementaire et du droit de ne pas répondre à une convocation de police. Il n’y a aucune sanction pénale ou civile au refus de répondre à une telle convocation. La manipulation médiatique n’est peut être que de la médiocrité journalistique renforcée par la présence de médias d’information continue qui font dans le volume plus que dans la qualité. Pour l’affaire Fillon, la manipulation semble plus politique. On parle de Rachida Dati comme source du Canard Enchaîné. On s’étonne de l’ouverture d’une enquête par le Parquet Financier à la lecture de ce journal. On s’étonne de l’ouverture d’une information judiciaire après une enquête pendant laquelle des procès-verbaux ont été communiqués au journal Le Monde. Victory for Macron, for France, the EU, chacun de ces volumes (abrév. Je reprends contact avec Plon cet après-midi même pour le service de presse du nouveau Tchekhov (Du Bos,Journal, 1924, p.162). Poutine Carbonara, p’tit friand de SCOTTSTOWN et grain de Megantic! Le Maizerets les a relevées avec brio. Une poutine qui n’a pas de sauce brune pourrait faire peur à première vue, mais détrompez-vous. L’agencement de la sauce alfredo, du bacon, du jambon p’tit friand, du fromage en grain, de la fondue parmesan (!!!), du basilic, des oignons frits et des frites est tout simplement exquis. Pourquoi la «Double B»? «Parce qu’il y a du bacon à l’intérieur et à l’extérieur du rouleau», nous dit-on. Vous avez bien compris. Ne faites pas de crise cardiaque tout de suite, c’est excellent et surtout, ça ne goûte pas trop salé contrairement à ce que l’on pourrait croire. En apparence, le chef du gouvernement et sa majorité forment un pack soudé. Mais l’assistance est clairsemée. Seulement la moitié des troupes s’est déplacée. Certains députés sont retenus à l’Assemblée nationale par l’examen du texte de loi anticasseurs. D’autres assument, par leur absence, une posture de défiance délibérée. L’entourage du premier ministre assure pourtant avoir « fait le plein », dans une ambiance « bon enfant ». Mais un ministre présent ce soir-là convient : « Il n’y avait pas beaucoup de monde. Depuis bientôt deux ans, Edouard Philippe occupe une place singulière à la table de la famille macroniste : celle du « gendre », pour reprendre la formule de l’un de ses proches. « Edouard Philippe a un rôle particulier dans l’édifice institutionnel : c’est un premier ministre qui n’est pas le patron de la majorité car il est arrivé de l’extérieur, analyse le chef des sénateurs centristes, Hervé Marseille.

     
  • admin3600 13 h 54 min le 9 May 2019 Permaliens  

    Dégradation du bien être des russes 

    Le gouvernement russe n’a pas toujours ignoré le bien-être des Russes moyens. Au cours de la première décennie au pouvoir de Poutine, ses conseillers politiques ont estimé que l’augmentation des revenus et des dépenses sociales était essentielle pour maintenir la population au repos – et pour maintenir Poutine au pouvoir. Le Kremlin a connu une hausse des retraites à un taux à deux chiffres pendant la majeure partie des années 2000. Au milieu des manifestations anti-Poutine de 2011 et 2012, le gouvernement a augmenté les salaires des employés de l’Etat, en pariant avec raison que cela permettrait de réduire le mécontentement.  Au cours des cinq dernières années, le gouvernement russe a tiré une leçon différente: la population peut être gérée sans revenus plus élevés. L’élite n’a pas besoin de partager les fruits de la croissance. Et avec une croissance aussi maigre – seulement 1 ou 2% au cours des prochaines années – il n’ya pas beaucoup de croissance à partager. Plutôt que d’augmenter les revenus, de réduire les impôts ou d’augmenter les pensions ou les salaires, le gouvernement s’appuie sur une autre tactique pour gérer la population. Un peu plus de propagande aide blâme direct loin du Kremlin. Un peu plus de répression augmente le coût de la descente dans la rue. Et un peu plus de pessimisme, largement répandu parmi la population et l’élite, confirme l’idée que le changement est de toute façon impossible.   Ce n’est pas vrai, bien sûr. Il est facile d’imaginer des politiques qui rendraient les Russes typiques plus riches plutôt que plus pauvres. Les entreprises d’État pourraient transférer une plus grande partie de leurs bénéfices au gouvernement par des moyens légaux, tels que des impôts, plutôt que de les gaspiller, par exemple, par la corruption. Poutine pourrait investir davantage dans la santé et l’éducation. Il pourrait faire des compromis avec l’Occident pour que les sanctions soient levées.   Mais pourquoi le Kremlin devrait-il s’en soucier? Comme la plupart des gouvernements, les dirigeants russes réagissent aux incitations. Dans les années 2000, ils craignaient les manifestations. Les cinq dernières années, cependant, les ont convaincus qu’il n’y avait pas de lien clair entre appauvrissement et dissidence. Certains Russes disent en plaisantant que la population est tiraillée entre leurs réfrigérateurs et leurs téléviseurs. Le frigo est vide, mais la télévision dit que tout est génial. Et pour ceux qui ne croient pas à la télévision, il y a le bâton de police. Jusqu’à présent, ils ont fait des merveilles pour empêcher les Russes de sortir de la rue. Et tant que les Russes resteront à la maison, le Kremlin n’a aucune raison de ne pas remplir son réfrigérateur.

     
  • admin3600 15 h 20 min le 15 March 2019 Permaliens  

    De NY à Trump 

    La victoire de Trump aux élections américaines a été un choc pour beaucoup, mais force est de constater que ce choc n’en est qu’à ses débuts. Car le quarante-cinquième président n’est pas encore entré en fonction qu’il multiplie déjà les tensions diplomatiques. Tout récemment, un séminaire à New York m’a donné l’occasion d’aborder le sujet avec différentes personnes, et je peux vous assurer que la conversation a été carrément énergique. Il faut dire que pour certains, Trump fait des allocutions courageuses, tandis que pour d’autres elles sont particulièrement périlleuses pour d’autres.
    Je ne connais pas bien l’homme en question. Seulement, il suffit d’étudier l’actualité pour remettre les choses en perspective. Ce qui ressort nettement, c’est que Trump est loin d’être aussi abruti que ce que certains (dont je faisais partie) ont pu croire. A preuve, il a tout de même réussi à faire mentir tous les pronostics qui le donnaient vaincu : il est par conséquent plus brillant que tous ceux qui l’ont traité de haut ; et autant dire que ça fait un paquet de gens, au final ! Depuis cette prouesse, beaucoup persistent à croire que le futur président est dingo. Mais c’est d’après moi reproduire une fois encore la même erreur que pendant les élections. Il est vraiment temps de ne plus le sous-estimer. Son comportement présent envers la puissance chinoise est à cet égard très parlant. En attendant le mois prochain, le milliardaire taquine la Chine en faisant ce pour quoi il est le plus doué : bafouer les règles. Cette attitude est typiquement représentative de sa vision des choses : une agression extrême en premier lieu, tout de suite suivie d’un signe de paix. Donald Trump est incontestablement le maquisard. Il ne reste plus qu’à espérer que certains comprennent la logique du personnage s’ils ne souhaitent pas devenir de simples outils dès l’année prochaine… En tout cas, j’ai été enchanté par ce meeting à New York. Si la conversation y était très vive, le staff nous a vite réconciliés. Pour ceux que ça intéresse, Voilà le site de l’agence qui nous l’a proposé : c’est assez rare pour que j’en fasse la pub.Plus d’information est disponible sur le site de l’organisateur de ce séminaire à New York. Suivez le lien.

     
  • admin3600 13 h 56 min le 12 March 2019 Permaliens  

    Schiappa et les anti-sémites 

    Beaucoup ont été doublées, triplées, et nous avons organisé ensemble l’université d’été du féminisme. Je suis certaine que la confiance est retrouvée et on va beaucoup compter sur elles dans le cadre du grand débat national, pour qu’elles fassent entendre la voix des femmes. Même si, je l’assume, j’ai toujours dit que je n’étais pas la ministre des associations féministes, mais de l’Égalité femmes-hommes au global et, maintenant, de la lutte contre les discriminations. Un des risques du grand débat national est qu’il soit vu comme un artifice sans réelles conséquences pratiques. Le gouvernement est-il conscient qu’il doit déboucher sur de vraies mesures nouvelles, qu’elles soient sociales, économiques et démocratiques  ? Il est certain qu’on ne peut pas aborder 2019 comme si la crise des Gilets jaunes n’était pas passée par là. D’ailleurs, je suis en train de refaire ma feuille de route pour l’année à venir. La politique du gouvernement doit en tenir compte, elle va en tenir compte. Nous devons nous montrer agiles : on a dit qu’En marche  ! « start-up nation », agile, réactive, malléable, adaptée au réel, donc ce sera à nous de le prouver en 2019. On ne peut pas décider dès maintenant de ce qu’on fera au second semestre, à mon sens. À l’issue de ce grand débat national, on devra apporter des réponses politiques. Ce sera peut-être des référendums, ce sera peut-être autre chose, mais des manières de faire mieux participer les citoyens à la démocratie. On aura un gros travail à mener là-dessus, pour ramener une vraie cohésion nationale. J’encourage tout le monde à y participer, il faut que les gens ne s’interdisent rien. Ce débat national doit être une auberge espagnole où tout le monde apportera sa contribution.  Le 5e Forum sur la paix et la sécurité de Dakar s’est ouvert ce lundi. Cofinancé par le Sénégal et la France, ce rendez-vous annuel réunit politiques, militaires, acteurs du développement, chercheurs, avec l’idée d’ouvrir les débats, de casser les barrières notamment sur les questions de développement. Florence Parly, la ministre française de la Défense, était hier aux côtés du président Macky Sall lors de l’ouverture de ce Forum. Elle répond aux questions de Guillaume Thibault. RFI : C’est votre deuxième participation au Forum de Dakar. Est-ce que vous n’avez pas un peu l’impression parfois de tourner en rond ? C’est difficile d’avancer notamment sur les questions fondamentales de développement ? Florence Parly : Que les thématiques soient récurrentes, c’est tout à fait normal. Il n’y a rien de surprenant à cela. En revanche, ce qui est au contraire très réconfortant, c’est de voir que les choses avancent. ] et de la constitution de la force conjointe. Et en l’espace d’un peu plus d’un an, dix-huit mois pour être juste, beaucoup de choses ont été réalisées. Philippe Oddou, co-fondateur de Sport dans la ville. Depuis plus de 15 ans, Philippe Oddou dirige l’association “Sport dans la ville », la principale association d’insertion par le sport en France. Retour sur le parcours de son fondateur. Philippe Oddou est né en 1972 à Paris d’un père dirigeant d’entreprise et d’une mère directrice d’école. Après l’obtention de son bac, il intègre une classe préparatoire HEC puis une école supérieure de commerce. Il travaille quatre ans en entreprise d’abord chez L’Oréal puis au sein de BNP Paribas à Lyon. Déjà durant ses études, Philippe Oddou se questionnait sur son intérêt pour le business puis il a participé à l’ouverture d’un centre de l’association de Yannick Noah “Fête le mur”, en région lyonnaise. Cette expérience a permis à Philippe Oddou de découvrir les quartiers sensibles autrement qu’à travers le prisme des médias. Durant une année, il coache des jeunes issus de milieux défavorisés et rencontre des parents qui n’ont qu’une seule envie : s’en sortir.  Le jeudi 27 septembre, Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du numérique, est venu à Sciences Po suite à l’invitation de la branche de La République En Marche du campus. Venus nombreux, les étudiants ont pu interroger le ministre sur des thématiques liées au numérique, que ce soit l’accès à celui-ci ou son impact écologique. M. Mahjoubi a également été questionné sur son ressenti en tant que membre du gouvernement et de ses futurs projets. Après le discours de bienvenue de Tilman Turpin, directeur du campus, l’échange s’est construit autour des questions posées par les étudiants modérateurs du débat. Pour remplir ses objectifs – nombreux et ambitieux -, les méthodes utilisées sont nombreuses : rencontre avec différentes start-ups et entreprises numériquement innovantes, comme Doctolib, et l’aide apportée par l’Etat pour ces projets prometteurs. La difficulté est que le 50% des entreprises en France sont des TPE ou PME entreprises, peu compétitives à l’échelle mondiale. A l’échelle du gouvernement, le numérique est vu comme une occasion pour “simplifier la vie des Français”.  Avec sa première famille politique, les liens ont commencé à se distendre lorsque le jeune élu a soutenu, presque seul, le mariage homosexuel voulu par François Hollande. Diplômé d’une école de commerce, celui qui a exercé dans le privé comme consultant est également chef d’entreprise. Il a repris la société familiale de concessions automobiles Peugeot – dont il n’assure pas la gestion quotidienne. Son arrivée à la Culture, où il aura aussi la charge des dossiers médias et communication, n’est pas une surprise. L’homme, qui a usé ses pantalons sur les bancs de la commission des affaires culturelles de l’Assemblée, se prépare depuis dix ans à cette mission. Rapporteur des projets de loi Hadopi 1 et 2 sous Sarkozy, il a été l’un des artisans de la création de l’autorité antipiratage – un thème de nouveau très en vogue dans la galaxie macronienne. Il est aussi le coauteur d’un rapport, publié en 2011, sur la création musicale préconisant la mise en place d’un centre national dédié. Membre de la commission Copé sur l’audiovisuel public en 2008-2009, Riester a réussi à devenir le spécialiste du sujet au sein de la droite. Un atout décisif pour sa nomination, alors que le gouvernement planifie, pour 2019, une réforme de la régulation audiovisuelle. Il y a quelques mois, il défendait les idées d’une suppression quasi-totale de la publicité sur France Télévisions (hors événements sportifs) et d’un rapprochement de structures entre la télé publique et Radio France. Des propositions qu’il reprendra en tant que ministre ?

     
  • admin3600 13 h 03 min le 12 January 2018 Permaliens  

    Quand on roule à contre-sens 

    Une voiture roulant à contresens sur l’autoroute A6 est entrée en collision au nord de Mâcon dans la nuit de mardi à mercredi avec un autre véhicule, provoquant la mort de trois personnes, dont une fillette. L’automobiliste de 68 ans, décédé dans l’accident, présentait une alcoolémie de 1,91 gramme par litre de sang et était positif au cannabis, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Mâcon, confirmant une information du Journal de Saône-et-Loire. Dans la nuit de mardi à mercredi, le sexagénaire avait été signalé roulant à contresens sur l’A40 à hauteur de Feillens (Ain). Au volant de sa Clio, l’homme a poursuivi sa route sur l’A6 pendant «environ quinze kilomètres», toujours dans le sens inverse de la circulation et malgré les signaux d’alerte d’un patrouilleur. À hauteur de Viré (Saône-et-Loire), il a heurté frontalement un monospace transportant une famille de cinq personnes. Les conducteurs des deux véhicules, le sexagénaire et le père de famille de 38 ans, ont été tués sur le coup. La fillette de ce dernier, qui allait sur ses quatre ans, a succombé à ses blessures peu après. Hospitalisé «dans un état critique» après la collision, son frère de 13 ans a vu son état de santé s’améliorer et son pronostic vital n’était plus engagé jeudi, a ajouté le parquet. La mère de famille et son troisième enfant, de 13 ans également, choqués, avaient bénéficié d’une prise en charge psychologique. Les analyses toxicologiques sur le père de famille se sont révélées, elles, négatives, selon la même source. Les investigations menées par l’escadron départemental de sécurité routière de la gendarmerie se poursuivaient pour déterminer les circonstances de l’accident, notamment pour savoir où et comment l’automobiliste s’est retrouvé à contresens sur l’autoroute, ainsi que pour établir la chronologie de sa soirée.

     
  • admin3600 13 h 57 min le 23 November 2016 Permaliens
    Étiquettes : femme, Islande, pouvoir   

    Pouvoir aux femmes 

    Alors que la parité hommes-femmes dans les institutions a fait récemment débat en France, rien de tel en Islande. Au pays des geysers, plusieurs femmes occupent déjà des postes clefs et c’est une mère de famille qui pourrait bien remporter la majorité des suffrages à l’élection présidentielle de ce samedi. Trente-deux ans après Vigdis Finnbogadottir, première femme au monde à avoir été élue chef d’un Etat au suffrage universel – elle a occupé le poste durant seize ans de 1980 à 1996 – Thora Arnorsdottir, une journaliste et animatrice de jeux télévisés âgée de 37 ans qui n’est affiliée à aucun parti, brigue la présidence à Reykjavik. Même si les derniers sondages plaçaient encore en tête le président sortant, le conservateur Olafur Ragnar Grimsson qui convoite un cinquième mandat de quatre ans, Thora Arnorsdottir pense pouvoir le coiffer sur le fil après avoir dû interrompre sa campagne courant mai pour donner naissance à son troisième enfant, une petite fille. Ainsi vit l’Islande où l’on trouve tout à fait normal qu’une femme enceinte puisse mener campagne, accoucher, puis reprendre quelques jours plus tard le combat politique sans que personne ne s’en émeuve. Détail pittoresque vu de France, c’est son compagnon, Svavar Halldorsson, qui s’occupe des couches et des courses puisqu’il a du temps libre. Journaliste politique, il a mis sa carrière entre parenthèses début avril lorsque Thora a posé sa candidature à la présidentielle. Et comme le toit familial abrite au total six enfants, cela ne laisse guère le temps à Svavar de commenter la vie politique islandaise sur le réseau Twitter… Quelle que soit l’issue du scrutin de dimanche, il ne bouleversera pas fondamentalement la vie du pays car l’essentiel du pouvoir politique est en réalité détenu par le Premier ministre et son gouvernement, en l’occurrence par la sociale-démocrate Johanna Sigurdardottir qui est en poste depuis les législatives d’avril 2009. Mariée légalement à une autre femme, elle dirige un gouvernement très resserré de seulement huit ministères où la moitié des postes sont tenus par des femmes (Finances, Education, Industrie et Environnement).

     
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