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  • admin3600 11 h 12 min le 17 February 2017 Permaliens  

    La «zone morte» de l’océan Indien 

    Un groupe international de chercheurs a découvert dans l’océan Indien une «zone morte» où l’eau est extrêmement pauvre en oxygène. L’étude a été menée conjointement par les chercheurs de l’Université du Danemark du Sud, de l’Institut Max-Planck de microbiologie marine (Allemagne) et de l’Institut national d’océanographie (Inde). La « zone morte » en question a été découverte dans le golfe du Bengale. Sa superficie est d’environ 60 000 kilomètres carrés et sa profondeur varie entre 100 et 400 mètres. À cet endroit, l’eau contient très peu d’oxygène : selon les estimations des chercheurs, son contenu est 10 000 fois inférieur aux couches d’eau chargées d’air à la surface de l’océan Des zones similaires ont été découvertes plus tôt près des côtes occidentales de l’Amérique du Nord et du Sud, en Namibie et près du littoral occidental de l’Inde en mer Arabique. La zone du golfe du Bengale se distingue par l’absence pratiquement totale de microorganismes capables d’assimiler l’azote. « Le golfe du Bengale est depuis longtemps un mystère. Les méthodes traditionnelles n’ont pas révélé de signes de perte d’azote, ce qui est le cas dans d’autres zones mortes. La haute densité de population sur la côte contribue probablement à la formation d’une zone morte dans le golfe du Bengale. Les engrais pénètrent dans l’eau, la chargeant ainsi en azote », souligne Laura Bristow, directrice de la recherche.

     
  • admin3600 8 h 01 min le 2 December 2016 Permaliens
    Étiquettes : conférence, Daech, EI, NY   

    Conférence de NY sur l’Etat Islamique 

    L’EI fait la une des médias depuis plusieurs années, maintenant, au point qu’on a parfois l’impression qu’elle a toujours fait partie du paysage. Pour autant, rien ne dit que cela durera. J’aurais même tendance à penser le contraire. Il y a peu, j’ai encore participé à un congrès à New York où mes collègues et moi avons débattu de ce sujet, et notamment des récentes attaques (toutes avortées ou déjouées) qui ont été réalisées sur plusieurs continents. J’ai été assez stupéfié, car mes collègues avaient le sentiment que la situation était de pire en pire. Pourtant, à mes yeux, j’aurais plutôt tendance à dire que le pire est clairement derrière nous. Les derniers attentats sont en effet de plus en plus amateurs. Ceux qui passent à l’acte ne sont plus désormais des groupes bien entraînés, capables de mettre sur pied des attaques coordonnées comme celles de Paris. Dorénavant, ce sont plutôt des gens lambdas, pas forcément fûtés, qui désirent commettre un attentat ; des gosses résolument paumés qui souhaitent disparaître et sautent sur la mode terroriste. C’est bien sûr problématique, et j’ai conscience qu’avec ces amateurs en lice, le nombre d’ennemis est démultiplié. Comme il n’est plus impératif de partir au Moyen-Orient et de s’y entraîner pour commettre un attentat, un gosse de 16 ans peut se porter candidat. Mais la nature de ces nouveaux projets fait qu’ils sont tout de même plus faciles à déjouer. Mais surtout, cela nous enseigne que le Califat islamique est sur une pente descendante, au point d’en être réduit à utiliser des bizuts. En l’espace d’un an, il faut dire qu’il a perdu pas mal de terrain, de ressources et de combattants : en somme, il subit de lourdes pertes. Daech continuera donc naturellement à être un danger pour la population dans les prochaines années, mais il me semble évident que ses plus « belles » années sont déjà derrière. Soit dit en passant, j’ai bien apprécié ce congrès aux USA. Si cela vous intéresse, je vous laisse le lien vers l’organisateur de ce séminaire à New York. Suivez le lien.

    conf2

     
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