Ciel, mon robot

Il faut s’y faire : les robots arrivent dans nos vies. Ils peuvent déjà danser sur leurs deux guibolles, communiquent, repérer les émotions humaines. Et ce n’est selon toute vraisemblance qu’un préliminaire ! Sous peu, ils vont seconder les personnes âgées, venir en aide aux ouvriers, nous aider à faire le ménage. Avant-hier, j’ai même assisté à un séminaire à Paris où il n’était question que d’eux, meilleure agence seo Lille des nombreux changements qu’ils s’apprêtent à apporter dans nos vies. Le propos de ce meeting concernait en particulier sur les implications de la collaboration entre homme et robot, aussi bien dans le milieu industriel que dans le domaine de la robotique de service. Le congrès ne s’intéressait pas aux développements technologiques spécifiques. Le sujet était principalement examinée sous les différents axes des facteurs humains, de la transformation dans les processus industriels, des innovations attendues. En écoutant les différents participants, j’ai pu remarquer qu’un changement majeur s’est effectué dans les mentalités : les robots ne sont plus considérés comme des remplaçants, mais bien comme des assistants. Au point qu’on ne parle plus des robots que de robots humanoïdes collaboratifs, portant le nom de cobots. La robotique collaborative imagine les robots non en tant que travailleurs solitaires mais de manière à ce qu’ils travaillent non seulement au contact de l’homme mais aussi en partenariat avec lui. Cette coopération exige d’une part une forme d’intelligence embarquée, capable de décrypter les données envoyées par les détecteurs du robot, et exige également que le robot soit délicat, c’est-à-dire que ses mouvements soient élastiques, au plus proche de ceux que l’on aperçoit dans la nature. La robotique collaborative intéresse aujourd’hui de nombreux industriels, grands groupes ou PME. L’adaptabilité, la fiabilité et la valeur qu’offrent ces robots collaboratifs en font des engins qui permettent l’automatisation de tâches encore peu ou pas robotisées à ce jour. La robotique collaborative est en somme la seconde étape de robotisation des industries, à la base de l’usine de demain pour rebattre les cartes de la compétitivité des entreprises. En tout cas, les années qui viennent vont être intéressantes à vivre. Les robots vont devoir être crédibles et acceptés. Mais ce congrès m’a convaincu. Et d’ici 5 ans, chaque individu aura un HRP 4C au boulot pour l’épauler dans ses activités.